La plus belle compétition française réservée aux seuls joueurs de quatrième division a atteint à l’occasion de sa 10e édition son objectif.
Complet ! Pour la toute première fois depuis sa mise en route en 2007 et pour sa 10e édition cette année, le 1024 simples D4 affichait complet hier à l’heure de la première partie. « On me prenait pour un fou en 2006 quand j’ai émis l’idée de passer le 512 existant en 1024, » Jean-Louis Nesmes, ex-président et initiateur du 1024 qui a rejoint cette année la grosse armada de bénévoles, peut être satisfait. Son acharnement a finalement été payant. Du coup, le plus grand concours du monde disputé en simple et réservé aux joueurs de la base peut désormais lorgner sur… 2048 protagonistes !
25 départements présents
Alors avant que cette compétition ne passe un jour à l’international, ce sont les joueurs de l’hexagone qui aujourd’hui prennent possession des jeux rupéens. Cette année pas moins de 25 départements étaient représentés. Des Côtes d’Armor aux Alpes Maritimes en passant par l’Yonne et la Haute-Saône, une grosse partie de la France bouliste n’avait pas hésité à cocher le rendez-vous nord-isérois sur son agenda. La palme du plus long déplacement revient toutefois à un trio de joueur arrivant tout droit de Guingamp. Avec l’Olympique Lyonnais qui accueillait hier en fin d’après-midi les Bretons de l’En-avant Guingamp au Parc OL, on aurait pu penser que ces trois là avaient profité de l’occasion pour venir jeter quelques sphères à Saint-Chef. Eh bien non ! « C’est un vrai concours de circonstances. Nous n’avions pas prévu à l’avance et nous ne connaissions pas le calendrier de Ligue 1, » confirme Rémi Mazevet, licencié à l’AS Les Coteaux Plaintel près de Saint-Brieuc. Joueur de Rafa Volo et de Boule Bretonne, le jeune breton (22 ans) s’est mis à la Lyonnaise il y a trois saisons et avec bonheur puisque hier, il ne cédait qu’au terme de la cinquième partie. « Il suffit juste de se réadapter quand on passe de la Rafa ou de la Bretonne à la Lyonnaise, » ajoutait-il.
Essayer le plus grand concours de France
Neuf heures de voyage ont été nécessaires à Rémi Mazevet, son frère Romain et Kévin Volant pour ralier la cité rupéenne. « C’est notre première venue à Saint-Chef, nous voulions absolument essayer le plus grand concours de France pour les D4. Il n’y a pas d’équivalent en Rafa Volo ou Boule Bretonne, c’est vraiment impressionnant, » expliquait admiratif Rémi Mazevet.
Les Bretons ont fait honneur à la Boule Lyonnaise mais malheureusement ne décrochaient pas de billet pour les huitièmes de finale lundi matin. Sûr, ce n’est que partie remise.