Coincée entre les « Maîtres-Joueurs » de Saint-Etienne et le 16 quadrettes nationales de Dives-sur-Mer, la compétition samauritaine a su tirer son épingle du jeu.

Si il y a quelques années encore, il était impensable pour une quadrette nationale de ne pas participer à la compétition stéphanoise baptisée « les Maîtres-Joueurs », il est clair qu’aujourd’hui,  les choses ont bien changé. L’épreuve souvent comparée à un championnat de France d’hiver est loin de faire l’unanimité. Pire, au fil des années, le plateau d’abord composé de 256 formations, est retombé à 128 et désormais, le comité d’organisation trouve beaucoup de difficultés à faire le plein. Alors pourquoi les équipes se sont-elles mises à bouder ces « Maîtres-Joueurs » ?

De nouvelles possibilités

Les raisons sont multiples et variées mais la plus probable reste certainement la concurrence des Grands Prix organisés officiellement et en parallèle. La « protection » dont disposait « les Maîtres-Joueurs » ayant été levée il y a deux ans, les quadrettes nationales se sont vues proposer de nouvelles possibilités. C’est en partie pour cette raison que le Viennois Francis Michel s’est engagée à Saint-Maurice l’Exil. « Il est clair qu’à l’époque les équipes n’avaient pas trop le choix. Nous, nous faisons l’impasse sur les « Maîtres-Joueurs » tout simplement parce qu’ici à Saint-Maurice, c’est plus simple et plus pratique pour nous. Nous sommes très bien reçus, le concours se dispute par poules et on joue au moins deux parties.» Avec 119 équipes à Saint-Etienne, 32 à Saint-Maurice l’Exil et 16 à Dives-sur-Mer, certaines formations nationales ont visiblement choisi de rester à la maison ! Bizarre et pas toujours très compréhensible, mais bon le sport-boules réserve souvent de telles surprises.

Alors si le titre symbolique des « Maîtres-Joueurs » tend à se faire une place aux oubliettes, il est clair que les quadrettes cherchent désormais à faire fructifier leur capital point. « Je ne sais pas pourquoi des équipes pensionnaires du Super 16 telles que Cannizzo, Goffi ou Noharet sont à Saint-Maurice l’Exil plutôt qu’à Saint-Etienne, peut-être qu’elles ont besoin de points… Pour notre part, il me semble que nous avons nettement plus de chance de traverser à Saint-Maurice qu’à Saint-Etienne et puis les « Maîtres-Joueurs » ne sont pas un objectif alors qu’une participation aux championnats de France….» Une chose est sûre, une qualification directe pour ce fameux championnat de France de la spécialité, qu’il soit élite ou national d’ailleurs, n’est pas étrangère à cette nouvelle façon de voir les choses des équipes nationales..

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